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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 07:40

Brosses à balai 

 

 

 

Bonjour,

 

Bravo à tous ceux qui ont donné une réponse à la devinette de samedi dernier. Tous ont trouvé ce que la photo représentait. Il s'agissait effectivement de brosses de balai. Photographiées dans une rue de la médina de Rabat.

Une photo parmi tant d'autres que je me plais à regarder quand je trouve que l'hiver est bien long dans les pays du nord... Les couleurs de l'Afrique me manquent...

Laissez-moi partager avec vous quelques images de cette médina de Rabat où il fait bon flâner, même quand on ne recherche pas ... de brosses à balai.

 

 

 

Entrée dans la médina

 

 

 

Vous voulez faire le marché? vous avez l'embarras du choix.    

 

 

 

Un marché

 

 

Marchand de primeurs

 

 

Une rue commerçante

 

 

Fraises

 

 

Oranges

 

 

Marchand d'olives

 

 

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Marchand d'œufs

 

 

Pains marocains

 

 

Bougies et eau de fleurs d'oranger

 

 

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Vous voulez vous restaurer?

 

 


restaurateur dans la médina

 

 

Boutiques

 

 

Vous chercher un bijou?   Un sac, des lanternes ou un tapis?

 

 

 

Vitrine de la rue des Consuls

 

 

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Du fil ?

 

 

 

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Ou une poignée de porte?

 

 

 

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De la vaisselle à louer?

 

 

 

Bow windows sur le boulevard El Allou

 

 

 

A moins que vous n'ayez besoin d'un menuisier...

 

 

 

Un menuisier

 

 

 

Ou d'un tailleur...

 

 

 

Tailleur

 

 

 

Pour les brosses, c'est par ici. Il y a divers modèles et plein d'autres articles...

 

 

 

Autres brosses à balai

 

 

Tampons à récurrer

 

 

Vous l'avez compris, on trouve tout ce qu'on veut dans la médina de Rabat. Et je ne vous ai pas tout montré. Mais vous n'avez peut-être besoin de rien et vous préférez flâner? Ne vous en privez pas. Il y a plein de choses à voir. Et vous n'aurez pas peur de vous perdre, la médina n'est pas très grande.


 

 

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Murs

 

 

toit vert

 

 

Alphabet sur un mur

 

 

Petit minaret

 

 

Rue de la médina

 

 

Vélos

 

 

Sur le boulevard El Alou 

 

 

 

A bientôt!

 

 

 


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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 09:19

 

 

La-Skala-de-la-Kasbaha-Essaouira.jpg

 

 

 

Bonjour,

 

Non, la photo de samadi dernier ne représentait pas un bouton de porte ou un détail de poterie mais, comme l'a trouvé Philippe (bravo!), l'arrière d'un des canons alignés le long de l'esplanade de la Skala de la Kasbah surplombant la mer à Essaouira.

 

Je vous ai déjà longuement parlé de cette ville pleine de charmes qu'est Essaouira, l'ancienne Mogador, située au Maroc à l'ouest de Marrakech (cf.  Balade à Essaouira).

Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, le sultan Mohammed ben Abdallah décide de faire édifier une forteresse pour défendre la baie de Mogador. Il confie la tâche à un ingénieur français, Théodore Cornut, qui était son prisonnier. Ce dernier s'inspire de la ville de Saint-Malo et construit un ensemble à la Vauban.

 

 

 

 

La-Skala-de-la-Kasbah-dominant-la-mer-copie-1.jpg

 

 

La Skala de la Kasbah, énorme forteresse dressée face à l'océan se compose de remparts bordés de créneaux et d'un bastion circulaire. Sous les remparts, les magasins, destinés autrefois aux munitions et aux vivres, abritent aujourd'hui quelques artisans du thuya et surtout des boutiques d'artisanat. Sur l'esplanade, on peut encore voir les canons qui protégeaient la vieille ville de Mogador.

Achetés pour la plupart en Espagne, ils sont en bronze et le cuivre entrant dans leur composition venait du Mexique et du Pérou. Fondus à Séville ou à Barcelone, ils mesurent environ 3,25 m de long. Ils étaient conçus pour lancer des boulets de 10 livres à près de 1500 m.

 

 

 

Canon-a-Essaouira.jpg

 

 

 

Sur la majorité de ces pièces d'artillerie, on voit des noms évocateurs tels que Néron, Glorioso ou Léal et des armoieries gravées dans le bronze ainsi que des inscriptions relatant la commande du sultan.

 

 

 

Canon-avec-armoieries-a-Essaouira.jpg

 

 

Canon-dans-un-creneau-a-Essaouira.jpg

 

 

 

Je vous laisse continuer votre balade à Essaouira avec une photo de la Skala prise du port.

 

 

 

La-Skala-du-port-a-Essaouira.jpg

 

 

 

A bientôt !

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 11:12

Bicyclette dans la médina

 

 

 

Rebonjour,

 

 

Comme promis, je vous emmène dans la médina de Marrakech, où j'aime me promener au gré du vent, attirée par une odeur, un mur, une vitrine ou... C'est comme ça que l'on découvre vraiment cette médina qui, malgré les nombreux touristes qui la visitent chaque année, garde tout son charme. Je vous y entraîne en photos, au hasard des rues. 

 


 

dans la médina


 

Dans la rue


 

Marchand de melons

 


 Dans le fondouk

 

 

Rue de la médina de Marrakech

 

 

Marrakech médina 1

 

 

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Médina Marrakech

 

 

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Au fond d'une ruelle médina Marrakech

 

 

Teinturiers à Marrakech

 

 

Marchand de plateaux médina Marrakech

 

 

Bric à brac

 

 

Porte médina marrakech

 

 

Tissus Marrakech

 

 

Balance et melons

 

 

Charrette de légumes dans la médina

 

 

En allant à l'école médina Marrakech

 

 

Ruelle-medina.jpg 

 

 

Couleurs

 

 

 

 Placette médina Marrakech

 

 

Souks Marrakech

 

 

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 Rue des teinturiers

 

 

Au détour d'une rue    

 

 

Fondouk

 


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Laines et menuisier

 

 

 

Après avoir erré dans toutes ces ruelles, allez faire un tour chez les antiquaires. Vous y trouverez certainement votre bonheur.

 

 

 

Antiquaire Marrakech 4

 

 

Antiquaire Marrakech 1

 

 

Plateau de table nacre

 

 

Chez-un-antiquaire-copie-1.jpg 

 

 

 

Et peut-être une lanterne pour éclairer vos soirées d'été ...   

 

A bientôt !

 

 

Lanterne.jpg

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 07:20

Teinturiers Fès - séchage peaux jaunes

 

 

Bonjour,

 

Isabelle avait raison, c'est bien un dépôt de teinture au Maroc, non pas dans un bac mais sur le sol de la terrasse de cet atelier dont vous voyez la photo ci-dessus. La teinture jaune des peaux qui sont mises à sécher coule et, en séchant, donne l'aspect de la photo de la devinette.

 

C'était très difficile à trouver. C'est pourquoi je vous ai donné l'indice du Maroc.

 

 

Je vous montre d'autres photos de ces tanneurs et teinturiers prises dans la médina de Fès où ces métiers subsistent... pas seulement pour la curiosité des touristes.

 


 

Ane-portant-les-peaux.jpg

 

 

Ane-portant-les-peaux-a-tanner.jpg

 

 

Traitement-des-peaux-a-Fes.jpg

 

 

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Bacs teinture Fès

 

 

Teinturiers Fès

 

 

Teinturiers Fès - teinture rouge

 

 

Bacs teinture rouge Fès

 

 

 

Merci à tous ceux qui ont participé.

 

A bientôt!

 



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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 13:50

 

Tanger 6

 

Bonjour,

 

Décidément, il fait trop mauvais ici et j'ai envie de rivages plus ensoleillés. Alors, je me promène dans mes albums de photos pour voir un peu de ciel bleu. Et j'arrive à Tanger. 

 

Tanger, ville mythique entre l'Europe et l'Afrique, entre les eaux vertes de l'Atlantique et les eaux bleues de la Méditerranée, porte du Maroc, est une ville cosmopolite qui ne laisse personne indifférent.

 

Depuis le IVe siècle avant J.C., au cours duquel Carthage y crée un comptoir commercial, jusqu'à la fin du XXe siècle, l'histoire de Tanger se lit comme une succession ininterrompue de batailles, de périodes d'occupation et de mainmise des grandes puissances étrangères. Tour à tour romaine, vandale, byzantine, marocaine, portugaise, anglaise, marocaine, espagnole, marocaine, elle est entre 1912 et 1956 sous domination européenne. En 1925, elle obtient un statut international. Un tiers de ses habitants était des étrangers. Les lycées sont français et italien, les écoles espagnole, anglaise, américaine, franco-musulmane, franco-israélite... Il y a des journaux et des radios en français, en espagnol, en anglais et deux radios internationales multilingues. Les 17 salles de cinéma de l'époque représentent chacune une langue, une nationalité ou une appartenance culturelle.

 

Zone internationale, elle est une ville où cohabitent diverses communautés et religions. Zone franche, c'est un lieu propice à tous les trafics et aux transgressions de tous ordres.

 

Tanger 30

 

En 1940, après la défaite de la France, les Espagnols occupent la ville qui retrouve en 1945 son statut international.

Les cinéastes, séduits par l'atmosphère particulière et ambiguë de cette ville, en font le décor d'intrigues qui contribuent largement à en construire le mythe. Pour des spectateurs ayant la soif de l'Orient et en quête d'exotisme, ils représentent Tanger comme la plate-forme de la contrebande et du commerce de stupéfiants, une ville où se côtoient diplomates, militaires et marins, espions et aventuriers, une ville où fleurissent les cabarets plus ou moins louches sur fond de palmiers avec quelques indigènes en figurants. 

 

 

Tanger-5


Avant la seconde guerre mondiale et dans les années qui suivirent le conflit, Tanger est pour les occidentaux le lieu magique qui attire les artistes, les peintres, les stars du cinéma, les écrivains et les milliardaires. C'est le lieu de tous les excès et des fêtes les plus fastueuses comme celles organisées par la célèbre milliardaire Barbara Hutton. La ville a son autonomie financière et son assemblée législative composée de fonctionnaires internationaux désignés par leur consul et de neuf Marocains. C'est l'époque du plus grand rayonnement de la ville, tant dans le domaine culturel que dans celui des affaires.

 

Tanger a été révélée aux peintres européens par Delacroix qui est inspiré par sa lumière et l'exotisme de son architecture et de ses habitants. Van Dongen y peint quelques-unes de ses plus belles toiles. Matisse s'y installe en 1912 puis en 1913 sur les conseils de ses amis Marquet, Camoin et de Gertrude Stein. La luxuriance de la végétation le fascine. D'autres le suivront comme Majorelle et plus tard Francis Bacon ou Robert Rauschenberg...

 

Tanger 43

 

De Truman Capote à Jack Kerouac, en passant par Tennessee Williams, Paul Morand, Roland Barthes, Jean Genet, Marguerite Yourcenar, Paul Bowles ou Joseph Kessel, Allen Ginsberg, Williams S. Burroughs, nombreux sont les écrivains qui ont jour ont décidé de venir vivre à Tanger. C'est Paul Bowles, qui appelait Tanger la "dream city", qui a converti le Tanger des films noirs et d'espionnage en escale obligée de la jet-set culturelle.

 

Tous fréquentent la fameuse Librairie des Colonnes, le café Hafa ou encore le café Fuentes, dans le petit Socco, l'hôtel El Minzah ou la Villa de France.

 

Tanger 22

 

Tous, sans oublier Mohamed Choukri et Tahar Ben Jelloun, ont vanté les charmes de cette ville dont le fin mot demeure... le mystère.

 

 

Tanger 29

 


Suivez leur trace dans l'album photos "Tanger". Et si vous passez dans cette ville, n'oubliez pas d'aller visiter le musée de la Kasbah et ses magnifiques jardins, et celui de la Légation Américaine. Et, après avoir flâné dans le marché, dans le Petit et le Grand Socco, allez faire un tour à l'Église Saint Andrews avant d'aller faire un tour à la plage ou d'aller admirer les maisons de la Vieille Montagne...

 

 

Tanger 12

 

 

Le marché

 

 

Tanger 7

 

 

Vous pourrez ensuite prendre un bateau pour rejoindre l'Espagne (qui n'est qu'à 14 km et qu'on voit de partout)...

 

Tanger 50

 

A moins que vous ne préfériez aller faire un tour au bar de l'hôtel El Minzah...

 

Le bar de l'hôtel El Minzah

 

 

Et continuer votre visite de Tanger qui est au Maroc une ville pas comme les autres. Une ville chargée d'histoire qui a été choisie par le Sultan Mohammed V pour y prononcer il y a 65 ans, le 9 avril 1947, le fameux "discours de Tanger" devant les représentants des puissances étrangères affirmant la volonté du Maroc de recouvrer son indépendance et son unité nationale. Sa fille aînée, S.A.R. Lalla Aïcha*, alors âgée de 17 ans, prit la parole en public sur la place du Grand Socco pour appeler à la scolarisation des femmes et à l'indépendance de son pays.

 


Bonne promenade !

  

 

 

* Lalla Aïcha s'est éteinte l'année dernière à Rabat. Pour tous les Marocains, elle était l'icône de l'émancipation des femmes marocaines. Pour tous ceux qui, comme moi, ont fréquenté le lycée Lalla Aïcha à Rabat, elle était encore plus. Et tous ceux qui avaient la chance de jouer au golf à Dar Es Salam, à Rabat, ont gardé le souvenir de cette princesse pas comme les autres.

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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 16:26

La mer à Asilah 

Bonjour,

 

Envie de fraîcheur ou besoin de voir la mer ? Je ne sais mais toujours est-il que je me suis replongée dans mes photos du Maroc et suis tombée sur celles d'Asilah.au petit matin

 

Asilah ou Assilah est une petite ville du Nord du Maroc d'environ 30 000 habitants, située au bord de l'Atlantique à une quarantaine de kilomètres de Tanger.

C'est un petit port tranquille et une cité balnéaire qui garde les traces de son histoire.

 

Ville carthaginoise Zêli devient romaine et prend le nom de Zilis. En 1471, les Portugais prennent la ville et la baptisent Arzila. Ils y construisent une place forte, l'entourent de rempartsLes remparts vus du mausolée et en font un comptoir commercial et stratégique important.

En 1592, elle est restituée au sultan Ahmed el Mansour mais les Espagnols en reprennent possession et la rebaptisent Arcila. Près d'un siècle plus tard, elle est reconquise par Moulay Ismaïl Ben Chérif et elle devient une base de piraterie jusqu'en 1912, date de la signature du protectorat espagnol qui dura jusqu'en 1956.Devant la mosquée

 

 

 

 

 

 

Aujourd'hui, c'est une ville à la fois marocaine, portugaise et espagnole. On y parle toutes les langues mais surtout l'arabe et l'espagnol. Bleus des maisons

 

En août, Asilah accueille le Moussem culturel international dont ce sera la 34ème édition l'année prochaine. Ce festival met à l'honneur tous les arts que ce soit la poésie, la danse, la littérature en général, le chant, la musique ou les arts plastiques.Dans la rue au petit matin

 

il faut se promener dans les rues d'Asilah pour profiter de son charme et de la douceur de son climat. Je vous y entraîne avant de vous conduire à la Casa Pepe ou à la Casa Garcia déguster des plats typiquement... espagnols.Le marchand de jus d'oranges

 

 L'âne

 

 

 

 

 

 

Dans les rues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 La téléboutique

Bonne promenade !

 

A bientôt !

 

 

 

Mausolée devant la merPêcheurs devant la merbleu

gnaouasRue Tijarasans titreVente articles de pêcheCouleurs densespêcheur

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 17:03

La skala

 

Bonjour,

 

Aujourd'hui, je vous amène au Maroc et plus particulièrement à Essaouira.

Essaouira ( الصويرة, "la bien dessinée" en arabe) est une ville portuaire et balnéaire de la côte atlantique, située à 180 km à l'ouest de Marrakech et à 175 km au nord d'Agadir. Malgré la proximité de ces deux grandes villes touristiques, Essaouira reste une petite ville tranquille.

 

CanonDes marchands carthaginois auraient créé un comptoir à cet endroit de la côte atlantique dès le VIIe siècle avant J.-C. sur l'îlot de Mogador situé à un kilomètre au large de la ville actuelle. Les Phéniciens puis les Berbères et les Romains développent là l'industrie des salaisons et de la pourpre (d'où le nom donné aux îles situées au large d'Essaouira, les îles Purpuraires).

Les Portugais, à la suite de la prise de Ceuta en 1415, en font un important comptoir commercial.  Ils l'appellent Mogdura (Mogador en français).   La skala à marée basse

 

En 1764, le sultan alaouite Mohammed ben Abdellah (Mohammed III) fait appel à un architecte avignonnais, Théodore Cornut pour construire la nouvelle Mogador. Ce disciple de Vauban s'inspire de Saint-Malo pour édifier le port et la kasbah. Vue sur la mer depuis les terrasses

Pendant longtemps, Mogador est le seul port marocain ouvert au commerce extérieur. On l'appelle le port de Tombouctou car toutes les marchandises de l'Afrique subsaharienne y sont négociées et le commerce y est florissant. La ville est prospère grâce à l'importante communauté juive.

 

Mais le protectorat français permet le développement d'autres ports plus modernes au Maroc et la ville périclite. Mogador devient un port dédié uniquement à la pêche, particulièrement à la sardine.Barques et chalutiers

 

La fin du XXe siècle voit la renaissance de Mogador, devenue Essaouira à l'indépendance, grâce au tourisme et à quelques artistes comme Jimi Hendrix, Rod Stewart ou Cat Stevens qui s'y installent dans les années 80 et font parler de cette ville atlantique.

Les alizés permettent la pratique du windsurf et du kitesurf pratiquement toute l'année. Les golfeurs peuvent y pratiquer leur sport favori sur le nouveau parcours magnifique situé à l'extérieur de la ville, en bord de mer.

 

Essaouira accueille tous les ans le Printemps musical des Alizés au mois de mai et le Festival Gnaoua et musiques du monde au début de l'été. De nombreux peintres en ont aussi fait leur résidence.

 

C'est une ville calme où il fait bon se promener (quand il n'y a pas trop de vent), sur la plage, autour du port, dans la kasbah et sur les remparts. Blanche, bleue et ocre, elle a des allures de ville bretonne, à l'accent portugais, en terre marocaine. Elle ne ressemble à aucune autre ville marocaine.

 

 

Intérieur de caféJe vous laisse vous y balader en allant dans le nouvel album photos "Essaouira". 

 

Vélo sur la plage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A bientôt ! 

 

 

  Mouette

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 16:31

  L'Atlas vu des remparts

 

Bonjour,

 

Aujourd'hui direction Marrakech, la Perle du Sud, comme on la surnomme parfois.

Marrakech, la plus méridionale des villes impériales du Maroc, apparaît au voyageur venu du Nord, comme un mirage. Après avoir parcouru des dizaines de kilomètres désertiques, apparaissent les Djebilets, ces montagnes hantées par les djinns qui, au Nord, protègent Marrakech. Puis on aperçoit une grande plaine rouge avec en son centre, une île de palmiers, d'où émerge une tour. Au loin, quand le ciel est clair, se dressent les sommets enneigés de l'Atlas. Après la traversée de l'oued Tensift, les palmiers deviennent plus nombreux et soudain la ville est là, avec ses larges avenues, ses hôtels, ses lotissements, ses immeubles en construction. Les voitures, les petits et les grands taxis, les mobylettes et les scooters se croisent et se faufilent au milieu des calèches et des piétons.  L'avenue Mohammed V le soir

 

Je vous invite à pénétrer dans la ville, en passant d'abord par l'avenue Mohammed V, artère animée et bruyante qui traverse le quartier du Guéliz, la nouvelle ville avec ses commerces et ses restaurants. A côté, un autre quartier fondé par les Français sous le Protectorat, l'Hivernage et ses belles maisons entourées de jardins le long de rues tranquilles où il fait bon se promener à l'écart de l'agitation de la ville.

 

La Koutoubia vue du Palais RoyalAu bout de l'avenue Mohammed V, après avoir traversé les remparts qui encerclent la ville, on arrive devant la Koutoubia, cette fameuse mosquée construite au XIIe siècle sous la dynastie des Almohades et qui inspira les architectes de la Giralda à Séville et de la Tour Hassan à Rabat.

 

La circulation s'intensifie et à l'heure du coucher du soleil tout le monde converge vers la place Jemaa el Fna. C'est là le coeur de Marrakech. Cette place où l'on se regroupe autour des conteurs, des danseurs et autres charmeurs de serpents. A la nuit tombée, les gargotiers s'installent et proposent à qui veut se Restaurants sur la place Jemaa El Fnarestaurer soupes, brochettes, tajines  et couscous.

Le matin, la place change de visage et se transforme en marché. Pépiniéristes, vendeurs de fruits secs et de jus d'oranges se disputent la place avec les touristes qui affluent avant de pénétrer dans la médina.

 

Je vous invite à y entrer aussi, et à dépasser les groupes qui s'agglutinent devant les premières échoppes. Prenez les petites ruelles, déambulez dans les différents souks et dans les quartiers moins commerçants. Vous trouverez tout dans la médina de Marrakech, des babouches aux djellabas, des plateaux en cuivre comme des lanternes de toutes sortes, de la faïence, des tapis, des tissus, du cuir... Rue des teinturiersTout l'artisanat marocain est regroupé ici.

 

Dans la médina, vous devez aussi aller visiter les nombreux monuments et musées qui retracent l'histoire de la ville.

 

Et quand vous serez fatigués, vous n'aurez plus qu'à aller vous promener dans les jardins de la Ménara ou de l'Agdal à moins que vous ne préfériez rester dans la ville et aller visiter les jardins de Majorelle.La Ménara au coucher du soleil

 

Je vous invite à voir toutes ces merveilles et bien d'autres dans mon album photos "Marrakech".

 

A bientôt ! 

 

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 15:22

Avenue Mohammed V

 

 

Bonjour,

 

Aujourd'hui, je vous emmène à Rabat, la capitale du Maroc. C'est le grand centre politique et administratif du royaume où se trouvent le Palais Royal, les instances gouvernementales et les ambassades.

J'y ai vécu près de 14 ans, c'est dire que je la connais un peu.

 

Rabat est située au nord du Maroc, sur le littoral atlantique, sur la rive gauche de l'embouchure du Bou Regreg, juste en face de sa rivale durant des siècles, Salé.

 

Les premières traces de l'homme à Rabat se situent sur l'emplacement actuel du Chellah, au VIIIe siècle avant J.C. Ce sont les Romains qui ont donné le nom au lieu qui est une déformation de Sala, nom donné à l'époque au Bou Regreg. Ils y installèrent un port fluvial qui disparaît à la fin de l'Empire romain.

 

Au XIIe siècle, une tribu berbère de la dynastie des Almohades construit un ribat (forteresse), la future kasbah des Oudayas, sur l'éperon rocheux juste à l'embouchure du fleuve. Le nom actuel de la ville vient de Ribat Al Fath (le camp de la Victoire). A la fin du siècle le souverain Yacoub El Mansour agrandit la ville et la fortifie. Il fait ériger la Tour Hassan à l'image de la Koutoubia de Marrakech et de la Giralda de Séville, dont la construction ne sera malheureusement pas achevée avant sa mort. La fin de la dynastie almohade amorce le déclin de Rabat.La Tour Hassan

 

Au XVIIe siècle, les derniers maures chassés d'Espagne par Philippe III y trouvent refuge. Ils construisent pour se défendre "le mur des Andalous".

Les murailles 

En 1912, lors de l'instauration du protectorat français, Lyautey, séduit par la ville et sa position stratégique, impose au sultan Moulay Youssef de quitter Fès pour Rabat qui devient la capitale administrative du Maroc. Henri Prost, le grand urbaniste du protectorat est chargé de construire la ville nouvelle et sommé de ne pas toucher à la médina.

 

Aujourd'hui, le centre de Rabat n'a pas beaucoup changé. La médina est  ceinturée de murailles qui la séparent de la ville nouvelle. Il faut se promener dans ses rues pour s'imprégner de l'atmosphère d'une médina traditionnelle.

 

Entrez dans la médina par le marché central. Prenez la rue Souika, parallèle au mur des Andalous (l'avenue Hassan II) où se succèdent les boutiques de vêtements, d'épices, de fruits secs mais aussi bouchers, opticiens et autres commerçants.Commerce d'olives rue Souika Plus loin, vous arrivez au souk des babouches où vous pouvez trouver toutes sortes de chaussures. En continuant encore, vous vous retrouvez face au Bou Regreg. En tournant à gauche, vous accédez à la rue des Consuls, appelée ainsi car, au XVIIe siècle, les diplomates étrangers étaient tenus d'y résider. Bordée d'échoppes de marchands et d'artisans, de kissaria, on y trouve tous les produits artisanaux marocains.

Au bout de la rue des Consuls, vous apercevez la Kasbah des Oudayas avec sa porte monumentale, Bab El Kebir. Faites un tour dans le jardin des Oudayas et allez prendre un thé à la menthe au Café Maure d'où vous verrez le Bou Regreg Ruelle des Oudayaset la mer. Puis déambulez dans les ruelles où les maisons sont peintes à la chaux blanche et bleue. Faites une halte sur l'immense terrasse qui domine la mer et Salé. 

 

Ressortez de la Kasbah pour prendre le boulevard El Alou puis rentrez dans la médina par la rue Sidi-Fatah où habitaient les familles nobles venues d'Andalousie. Dans cette rue vous verrez la mosquée Moulay Mekki, la seule auLa mosquée Moulay Mekki rue Sidi Fatah Maroc à avoir un minaret de forme hexagonale.  Vous retrouverez ensuite l'animation des quartiers commerçants et pourrez admirer les vitrines des nombreux bijoutiers de la rue. En ressortant de la médina, vous pouvez aller manger quelques brochettes ou un tajine à "la Bahia", le long du mur des Andalous.

 

Ensuite, vous pourrez aller vous promener dans la ville nouvelle. Prenez l'avenue Mohammed V, magnifique avenue bordée d'immeubles art déco et de bâtiments construits sous le protectorat : la poste, la banque du Maroc, la gare...

Il reste encore beaucoup à découvrir à Rabat : le Chellah, le Palais Royal, la Tour Hassan, le mausolée Mohammed V, la Villa des Arts... Mais je vous laisse continuer la visite sur l'album photos "Rabat".

 

Bonne promenade!

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  • La nutrition en couleurs
  • Médecin nutritionniste, passionnée par la lumière et les couleurs, j'aime faire partager à ceux qui m'entourent mes connaissances en cuisine et en nutrition pour qu'ils puissent concilier santé, plaisir et gourmandise.
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